Luc Mathieu, président de l’OIIQ (Ordre des infirmières et infirmiers du Québec) a reconnu ce jour du 14 juillet 2021 l’existence au sein de la corporation des infirmières et infirmiers de racisme systémique envers les personnes autochtones, premières nations et Inuits, en particulier : » … Aujourd’hui, il est important de reconnaître le racisme systémique à l’endroit des Premières Nations et Inuits au sein du réseau de la santé et des services sociaux afin de mettre en place des actions structurantes pour favoriser un rapport plus égalitaire et plus juste entre ces communautés et les infirmières et infirmiers, de leur assurer l’accès aux soins et une prestation sécuritaire auxquels ils ont droit et, ainsi, de reconstruire la relation de confiance. « .
Cette déclaration du président de l’OIIQ découle du prolongement des travaux actuellement menés par un groupe d’experts instauré ce printemps par l’Ordre, à la suite des circonstances tragiques du décès de Joyce Echaquan au Centre hospitalier régional de Lanaudière en septembre 2020 et qui « … a pris un engagement ferme et s’est mis à pied d’œuvre depuis sur plusieurs fronts, afin de ne plus jamais voir pareille situation se reproduire ».
Par la même occasion, l’OIIQ a aussi demandé à son Comité de la formation d’émettre, dans son énoncé de position, un avis sur la formation initiale des infirmières et infirmiers concernant les relations interculturelles et la sécurisation culturelle des Premières Nations et des Inuits. Des travaux sont en cours afin de déterminer et de mettre en place des activités de formation continue pour les infirmières et infirmiers dans le but de renforcer les connaissances et les compétences sur ces sujets.
L’OIIQ affirme vouloir soumettre pour adoption cet « énoncé de position » du groupe de travail sur les communautés autochtones au conseil d’administration de l’OIIQ à l’automne 2021, puis rendu public en novembre lors de l’assemblée générale annuelle de ses membres.
(c) Neoquébec – juillet 2021